Vous cherchez à savoir comment créer une société offshore ? Vous êtes au bon endroit. Nous allons vous détailler étape par étape tout ce qu’il faut faire pour mettre votre société offshore en place, et vous prévenir sur les pièges à éviter. À la fin de cet article, vous saurez comment ouvrir une société offshore et quelle est la meilleure option économique possible.
Comment fonctionne une société offshore ?
Dans le groupe nominal « société offshore », il y a l’adjectif « offshore » qui signifie littéralement « au large ». Dans sa traduction directe, il s’agit donc d’une structure qui se situe au large. C’était vrai pendant des années, mais maintenant elle a pris une toute autre dimension. Une société offshore n’est nulle autre qu’une extension de votre entreprise située dans un autre pays.
Le fait qu’elle soit constituée dans un autre pays lui fait jouir de la juridiction de cedit pays. Elle suit les lois locales et est gouvernée par les droits fiscaux locaux. Au-delà des obligations légales et fiscales, elle porte souvent un autre nom, pour dissimuler la société mère ou le nom de la marque à la tête de son existence.
Comme pour toutes aux sociétés, elle a son propre :
- gérant ou gérante,
- statut légal,
- organigramme,
- compte bancaire,
- livre de recettes…
Comment créer une société offshore ?
Quelles sont les étapes légales pour ouvrir une société offshore ? Tout dépend du pays de votre choix, mais en gros, vous allez suivre les étapes suivantes :
Trouver le bon professionnel pour la création d’une entreprise offshore
Tout commence par la recherche d’un professionnel qui interviendra durant tout le processus administratif. En effet, la plupart des pays ne permettent pas aux expatriés d’ouvrir un compte bancaire sans être résident permanent. Pourtant, cette étape est obligatoire pour avoir une entreprise offshore.
Alors, comment trouver une société fiable pour la création d’une société offshore ? Vous pouvez vous référer aux annonces que vous trouvez en ligne. Les prestataires sont tellement nombreux que votre recherche apportera ses fruits très vite.
Toutefois, faites attention aux points suivants pour ne pas vous faire arnaquer :
- Le coût réel : Si le prestataire n’est pas clair dans tous les frais à payer, dès le début du processus administratif, la facture finale pourrait être trop élevée. En revanche, un professionnel low-cost pourrait aussi offrir un service incomplet (sans compte bancaire ni siège social par exemple).
- La promesse de l’anonymat total : C’est tout simplement un mythe. Impossible à tenir, cette promesse ne devrait même plus être faite, car beaucoup de gouvernements des pays dits « paradis fiscaux » ont désormais le droit d’accéder aux données confidentielles des organisations pour une raison ou une autre.
- Le manque d’éducation : Un professionnel qui n’offre pas un accompagnement à la suite de la création de votre société offshore est à éviter aussi. Lors de l’entretien éliminatoire, demandez-lui s’il compte vous informer sur tout ce qui concerne les obligations post-création une fois que tout est en place.
- Le compte bancaire : Comme l’aspect bancaire se trouve au centre d’une telle structure, il ne faut pas que ce soit fait n’importe comment. Le compte doit accepter facilement les transactions internationales. Cela semble aller de soi, mais n’oubliez pas qu’il y a encore des pays qui limitent la réception de virements internationaux pour certains comptes bancaires.
En outre, comme tout prestataire de service, prenez le temps d’analyser sa réputation réelle à travers ses différentes mentions en ligne (avis laissés par les anciens clients, témoignages, commentaires…). Renseignez-vous aussi sur la légitimité de ce prestataire de service.
Si vous êtes prêt à franchir le cap aujourd’hui, Sourcefit est un prestataire de confiance qui a accompagné de nombreux clients comme vous depuis plus de 15 ans déjà.
Ouvrir une entreprise offshore en France ou ailleurs : le choix du pays
Créer une entreprise offshore ne se limite pas à rechercher le pays offrant la fiscalité la plus avantageuse. Le choix du lieu d’implantation doit aussi tenir compte de la stabilité politique et économique, de la réputation internationale du territoire, ainsi que de la facilité administrative pour la création et la gestion de la société. D’autres critères essentiels incluent :
- la protection de la confidentialité des actionnaires,
- la qualité des infrastructures bancaires,
- la disponibilité d’accords de non-double imposition,
- et la possibilité d’opérer à distance.
Si certains pays comme les Émirats arabes unis, Malte ou Singapour séduisent par leurs régimes fiscaux souples et leur cadre légal clair, d’autres, comme l’Estonie, se distinguent par leur environnement numérique avancé. Choisir le bon pays revient donc à trouver un équilibre entre optimisation fiscale, sécurité juridique et crédibilité internationale.
Donc, si vous vous demandez, par exemple, comment créer une société offshore au Royaume-Uni, il faudra considérer la fiscalité, la réglementation et les facilités bancaires locales.
Bien choisir le statut de sa compagnie offshore
Le choix du statut juridique d’une compagnie offshore est une étape déterminante pour garantir sa conformité et optimiser sa gestion. Ce statut définit la structure légale, le niveau de responsabilité des associés, ainsi que le régime fiscal applicable.
Selon les objectifs du fondateur, il peut s’agir d’une société à responsabilité limitée (LLC), d’une société anonyme (SA) ou encore d’une société holding destinée à la gestion de participations. Chaque pays a ses propres statuts légaux. Chaque forme présente des avantages spécifiques en matière de flexibilité, de confidentialité et de coût de fonctionnement.
Il est également essentiel de tenir compte :
- des réglementations locales,
- du type d’activités envisagées,
- du nombre d’actionnaires,
- et de la fiscalité internationale applicable.
Bien choisir le statut, c’est donc poser les bases solides d’une structure performante, légale et adaptée à ses ambitions de développement à l’international.
Conseil de pro : N’oubliez pas de vous renseignez sur le statut qui s’aligne le plus à vos objectifs.
Regrouper les documents nécessaires à la création de votre société offshore
La constitution d’une société offshore exige la préparation rigoureuse d’un dossier administratif complet. Anticiper ces formalités permet de gagner du temps et d’éviter tout blocage administratif. Une préparation méthodique, appuyée par un conseiller juridique ou fiscal spécialisé, assure la conformité du dossier et facilite l’immatriculation rapide de votre société à l’international.
Les documents personnels souvent requis des fondateurs et dirigeants :
- Copie certifiée conforme du passeport en cours de validité
- Justificatif de domicile récent (par le biais d’une facture d’électricité, d’un relevé bancaire, ou autre)
- Curriculum vitae ou profil professionnel du ou des dirigeants
- Lettre de référence bancaire (attestant la fiabilité financière)
- Extrait de casier judiciaire ou attestation d’honorabilité
- Les documents relatifs à la société fréquemment demandés :
- Nom commercial souhaité
- Objet social qui décrit l’activité prévue ou une liste exhaustive des activités de la société offshore
- Acte constitutif
- Liste des actionnaires et gérants
- Répartition du capital social
- Adresse du siège social (souvent fournie par l’administrateur ou prestataire local)
- Plan d’affaires ou business plan simplifié
Certaines juridictions (comme Dubaï ou Singapour) peuvent aussi exiger des documents certifiés par notaire ou apostillés, tandis que d’autres (comme les Seychelles ou le Belize) privilégient la rapidité et la confidentialité en limitant les formalités.
Créer une société offshore en ligne avec un compte bancaire
Il est impossible d’immatriculer une société offshore sans disposer d’un compte bancaire professionnel dans le pays choisi. Ce compte constitue le socle financier de l’entreprise ! Il permet :
- de recevoir des paiements,
- de gérer les dépenses,
- et d’assurer la transparence des opérations.
Les autorités locales exigent cette étape pour vérifier la traçabilité des fonds et la légalité de l’activité. Ouvrir un compte offshore nécessite généralement la présentation d’un dossier complet incluant les statuts de la société, les pièces d’identité des dirigeants et la preuve de l’origine des capitaux. Certaines banques imposent également une présence physique ou un entretien de vérification. Le choix de l’établissement doit se faire selon des critères précis : stabilité du système bancaire, discrétion financière, services en ligne, et facilité de transfert international. Sans compte bancaire, votre société offshore ne peut ni exister légalement, ni fonctionner efficacement.
Comment ouvrir une société offshore à moindre coût ?
Créer une société offshore gratuite, ce n’est pas possible, mais à moindre coût, oui ! Les sociétés offshores coûtent de l’argent, comme vous le savez sûrement. Mais cela s’élève à combien au juste ? Entre les frais de dossier relatifs qui atteignent facilement les 2000 € et la démarche administrative qui dépasse les 3000 €, vous devez compter dans les 5000 € en moyenne pour arriver à créer votre société offshore. Certes, il existe des prestataires qui proposent beaucoup moins que cela, sans aucune garantie en plus.
Pour éviter de se faire arnaquer et rentabiliser rapidement votre idée de business, il vaut mieux opter pour les services captifs.
Alors, c’est quoi un service captif ?
Imaginez avoir votre propre équipe opérationnelle, située dans un pays aux avantages fiscaux palpables, qui s’occupe uniquement des tâches relatives à votre marque pour fructifier votre idée ? N’est-ce pas le meilleur scénario possible ?
C’est exactement ce qu’offre un service captif. Grâce à lui, vous n’avez besoin ni d’une société offshore ni d’un compte bancaire situé dans un autre pays. Vous gardez la liberté de gérer votre équipe selon la forme juridique qui vous convient le mieux dans votre propre pays. Donc, vous restez en France, mais jouissez d’une équipe additionnelle située en Arménie, par exemple.
Pourquoi le service captif vaut mieux qu’une entreprise offshore ?
Avec un service captif, vous bénéficiez de nombreux avantages insoupçonnés :
- Vous avez tout un département, voire même plusieurs d’entre eux, pour faire fonctionner votre propre marque.
- Vous passez outre l’investissement économique très considérable relatif à la création d’une entreprise offshore.
- Vous avez à votre disposition une équipe de professionnels compétents dédiés uniquement aux postes de votre organisation. Ils ne sont pas éparpillés avec d’autres clients.
Avec Sourcefit, vous allez encore plus loin en faisant jouir à vos équipes des bureaux modernes bien aménagés et il s’occupe à la fois de la paie et de la gestion des ressources humaines.
Et quand arrivera le projet d’implantation directe dans le pays de vos services captifs, nous initions l’option Construction-exploitation-transfert afin de faciliter votre projet d’offshoring.
Alors, qu’attendez-vous pour activer rapidement votre équipe à distance, située dans l’un de nos pays d’intervention ?
FAQ :
Est-il possible de créer une société offshore en France ?
Non ! Techniquement, il n’est pas possible de créer une société offshore en France, car une société offshore désigne une entreprise enregistrée hors du pays de résidence de ses fondateurs. D’ailleurs, la juridiction française ne représente pas réellement une fiscalité avantageuse. En revanche, il est tout à fait légal pour un entrepreneur français de détenir une société offshore à l’étranger, à condition de déclarer cette structure à l’administration fiscale française. La transparence et la conformité restent essentielles : toute dissimulation est considérée comme fraude fiscale. La France encourage ainsi la légalité des investissements internationaux, mais sous le strict respect des obligations déclaratives.
Est-il légal d’avoir une société offshore ?
Oui, posséder une société offshore est parfaitement légal, à condition de respecter les lois fiscales et les obligations de transparence du pays de résidence. Une société offshore devient illégale uniquement lorsqu’elle est utilisée pour dissimuler des revenus, échapper à l’impôt ou blanchir de l’argent. Dans un cadre légal, elle sert plutôt à optimiser la fiscalité, faciliter le commerce international ou protéger des actifs. Les autorités exigent cependant la déclaration des comptes et structures détenus à l’étranger. En somme, la légalité dépend non pas du statut offshore lui-même, mais de l’usage éthique et transparent qu’on en fait.
Est-il légal d’avoir un compte offshore ?
Oui, détenir un compte bancaire offshore est légal, tant que celui-ci est déclaré aux autorités fiscales du pays de résidence. Ce type de compte présente de nombreux avantages ! Entre autres, il permet de gérer des activités internationales, de diversifier ses avoirs ou de protéger son patrimoine, notamment dans des juridictions à fiscalité avantageuse. Toutefois, il devient illégal dès qu’il sert à cacher des revenus ou à éviter toute forme d’imposition. Par ailleurs, désormais, toutes administrations fiscales détectent toute omission , grâce à l’échange automatique d’informations entre États. Ainsi, la clé réside dans la transparence : posséder un compte offshore est légal, à condition d’en faire un usage conforme et déclaré.